Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 900 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.
Collection : Études thématiques
Numéro de collection: 24
Éditeur: Couto (Dejanirah), Lachaud (François)
Édition: EFEO
Année de parution: 2010
Statut : Disponible
50,00 €
ISBN-13 : 9782855391182
ISSN : 1269-8067
Largeur : 18,5 cm
Hauteur : 27,5 cm
Poids : 0,9 kg
Nombre de pages : 304
Distributeur : EFEO Diffusion
Géographie : Japon
Langue : Français, Anglais
Lieu : Paris
Support : Papier
Description :
300 p., 18,5 x 27,5 cm.
Les trois siècles situés entre l’arrivée des premiers Occidentaux au Japon en 1543 et la réouverture du pays en 1853 marquent le terminus de la première mondialisation entreprise par le Portugal et l’Espagne. C’est aussi l’époque de la rencontre entre des cultures qui s’ignoraient jusqu’alors. Le combat entre le christianisme et le bouddhisme, les changements dans la politique locale et le rapide bannissement de l’immense majorité des « Barbares du Sud » du Japon, en dehors des Néerlandais, firent naître un autre type d’histoire connectée : celle des livres, des objets d’art, des œuvres de fiction, des controverses religieuses. Aujourd’hui, il n’est plus possible de penser ce temps de dialogue et d’hostilité, de réussites et d’échecs et de redéfinition de la place du Japon en Asie orientale en se reposant sur la myopie respective des études japonaises ou sur des récits ayant trait à l’expansion coloniale en Asie. Par un jeu de miroirs inversés, chacun s’est plu à représenter l’altérité, premier pas vers la définition de soi. Les études réunies dans ce volume reflètent cette diversité des méthodes, mais aussi des hommes. Les spécialistes européens et japonais de ce domaine des échanges interculturels font revivre ici ces diplomaties du réel et de l’imaginaire, ces médiations qui devaient laisser une empreinte indélébile.
Les auteurs suivront les recommandations, télécharger : Feuille de style [PDF 602 Ko].
François Lachaud est directeur d’études à l’École française d’Extrême-Orient. Ses recherches portent sur l’histoire de l’art et du bouddhisme japonais ainsi que sur les échanges diplomatiques et culturels en Asie orientale aux époques prémoderne et moderne (XVIIe-XXe siècle). Il est l’auteur de La Jeune fille et la Mort (IHEJ, 2006), du Vieil Homme qui vendait du thé (Cerf, 2010), et a dirigé plusieurs ouvrages parmi lesquels Légitimités, légitimations : la construction de l’autorité au Japon (EFEO, 2005), Empires éloignés : l’Europe et le Japon (XVI e-XIX e siècle) (EFEO, 2010), Jizō, divinité japonaise (Talmart, 2012) et Empires en marche : rencontres entre la Chine et l’Occident à l’âge moderne (XVI e-XIX e siècle) (EFEO, 2017). Il a par ailleurs participé à l’organisation de plusieurs expositions, dont Yôkai : bestiaire du fantastique japonais (Paris, MCJP, 2005), Destination Japon : sur les pas de Guimet et Claudel (Lyon, Muséum, 2005), Kiyochika: Master of the Night (Washington, Arthur M. Sackler Gallery, 2014), et Kunihiko Moriguchi : vers un ordre caché (Paris, MCJP, 2016)