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Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.

The Archaeology of Bhakti I

Mathurā and Maturai, Back and Forth

Charlotte SCHMID, Emmanuel FRANCIS

Collection : Collection Indologie

Numéro de collection: 125

Éditeur: Schmid (Charlotte), Francis (Emmanuel)

Édition: EFEO, Institut français de Pondichéry (IFP)

Année de parution: 2014

Statut : Disponible

43,00

ISBN-13 : 9782855391397

ISSN : 0073-8352

Largeur : 17 cm

Hauteur : 24,5 cm

Poids : 0,85 kg

Nombre de pages : 366

Distributeur : EFEO Pondichéry Contact : shanti@efeo-pondicherry.org, distributeur online : scholarswithoutborders@gmail.com, distributeur Chennai : jibh.rkc@gmail.com

Géographie : Inde

Langue : Anglais

Lieu : Pondichéry

Support : Papier

Description :

366 p., ISBN (IFP) : 978-81-8470-200-2

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Résumé

Cet ouvrage est le fruit du premier atelier-colloque « L’archéologie de la Bhakti », qui s’est déroulé du 1er au 12 août 2011 dans le centre de l’École française d’Extrême-Orient à Pondichéry. Il propose une « archéologie de la Bhakti » en mettant l’accent sur le lien entre les textes et le monde matériel. La Bhakti s’exprime autant dans la construction de temples, produits d’un effort collectif, qu’à travers l’utilisation des langues vernaculaires par des dévots qui font entendre leurs voix toute personnelles. L’archéologie corrèle les deux sphères de représentation que sont les textes et les images. Elle est pour cette raison destinée à jouer un rôle-clé dans l’étude d’un phénomène aux facettes multiples – intellectuelle, émotionnelle, la Bhakti est autant une attitude ou une stratégie, qu’un style de vénération qui irrigue bien des sectes et des écoles. L’accent est mis sur les sources, les agents et les strates. Une attention particulière est portée aux inscriptions : participant aux deux mondes du texte et de l’objet, elles éclairent en outre les démonstrations de bhakti proprement royales autant que celles des élites locales ou des communautés villageoises. Dans un cadre strictement textuel, l’archéologie de la Bhakti est pratiquée dans un sens large pour identifier comment conventions littéraires et concepts furent incorporés dans un texte, l’un après l’autre – l’un dans l’autre. Après une introduction par les éditeurs à la complexité de la notion et de la pratique de la Bhakti dans le monde indien, neuf chercheurs explorent le phénomène sous divers angles méthodologiques (textuel, épigraphique, archéologique, iconographique) et dans divers contextes chronologiques. Le lecteur est ainsi transporté du nord au sud de l’Inde, de Mathurā à Maturai, dans un va-et-vient qui reflète la construction progressive et plurielle de la Bhakti.

Table des matières

Foreword by Emmanuel Francis & Charlotte Schmid

Conventions

Introduction

Towards an Archaeology of Bhakti by Emmanuel Francis & Charlotte Schmid

1. Dharma, Yoga, and Viraha-Bhakti in Buddhacarita and Kṛṣṇacarita by Tracy Coleman
2. Skanda/Kārttikeya and the Imperial Guptas: Coinage, Religion and Political Ideology (4th-5th century CE) by Cédric Ferrier
3. Bhakti in its Infancy: Genealogy Matters in the Kailāsanātha of Kāñcīpuram by Charlotte Schmid
4. Lakṣmī and the Tigers: A Goddess in the Shadows by Padma Kaimal
5. ‘Woe to Them!’: The Śaiva Curse Inscription at Mahābalipuram (7th century CE) by Emmanuel Francis
6. A Medieval Tamil Poem on Bhakti: Tiruppāvai by Āṇṭāḷ by Alexander Dubyanskiy
7. On the Non-Vālmīkian Sources of Kulacēkara Āḻvār’s ‘Mini-Rāmāyaṇa’ by Suganya Anandakichenin
8. When Tradition Meets Archaeological Reality: The Site of Tiruccentūr by Valérie Gillet
9. The Infant Kr̥ṣṇa in the Guruvāyūr Temple with Particular Reference to the Nārāyaṇīya of Nārāyaṇabhaṭṭa by S.A.S. Sarma
 

Contributors

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Notes

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shanti@efeo-pondicherry.org

À propos de l'éditeur

Schmid (Charlotte)

Archéologie du monde indien

Les séjours en Inde de Charlotte Schmid marquent les étapes principales de son parcours de recherche. Son affectation, en septembre 1999, dans le centre EFEO de Pondichéry articulent ainsi deux volets scientifiques correspondant à deux espaces de la péninsule Indienne, le Nord et le Sud, qui s’entrelacent dans sa recherche aujourd’hui. Après un Essai de définition d’une culture coloniale, la Bactriane grecque d’après les données archéologiques et les textes, portant sur le matériel d’Aï Khanoum, la plus importante colonie grecque d’Asie Centrale fouillée à ce jour – ce qu’on appelle grec, indien, centre-asiatique, nomade, envahisseur… comment le nomme-t-on ainsi –, des études classiques (grec, latin, École du Louvre), l’apprentissage du sanskrit et la lecture de La Grande Route de l’Inde de Bactres à Taxila d’Alfred Foucher, l’ont convaincue de la nécessité du contact avec le terrain. Son doctorat, dirigé par le professeur Gérard Fussman qui l’avait inspiré, porta donc sur les premières représentations figurées en Inde septentrionale d’une divinité de la bhakti hindoue, Kṛṣṇa ; son affectation à Pondichéry l’a menée vers des recherches sur l’apparition des divinités de bhakti dans le pays tamoul.

Si elle s’est engagée sur la route de l’Inde, c’est qu’elle mène à un pays accessible (où elle a séjourné dès 1990), qui offre un terrain privilégié pour l’étude croisée d’un double corpus, textes et matériel archéologique au sens large, tel celui mené à Mathurā. Aujourd’hui ville indienne de taille moyenne dont les cultes krishnaïtes ont forgé l’identité culturelle durant les derniers siècles, Mathurā abrite une mosquée du XVIIe siècle tandis que des vestiges jaïns, bouddhiques et çivaïtes en attestent l’importance artistique et cultuelle dès les environs de notre ère. C’est une ville qui pèse son poids de mythe. Dans le contraste entre une documentation ancienne et matérielle et la profusion des documents modernes et contemporains de tous types, la force du lien qui, dans les textes, fait de Kṛṣṇa l’enfant de Mathurā pose la relation entre le dieu et la ville comme une construction sur les conditions de laquelle C. Schmid s’est interrogée dans Le Don de voir, premières représentations krishnaïtes de la région de Mathurā.

À cette problématique du rapport entre le texte et l’archéologie dans la partie nord de la péninsule font écho les recherches menées dans des espaces différents et sur des périodes plus documentées, avec l’affectation en Inde du Sud pendant quatre ans au centre EFEO de Pondichéry. Ce centre lui a donné accès à un terrain autre, dont celui d’un travail avec des lettrés traditionnels, et C. Schmid a commencé l’étude des données tamoules. Affectée à Paris depuis 2003, elle y poursuit des recherches sur la représentation figurée des divinités de l’hindouisme en Inde ancienne que nourrissent le savoir des lettrés traditionnels et la documentation archéologique (monuments, sculptures, inscriptions). Des temples in situ, pourvus de dizaines d’inscriptions et de sculptures en place, élevés entre le VIe et le XIIe siècle, et l’ensemble des textes qui s’y rapportent, de caractère le plus souvent dévotionnel, constituent la base d’un travail exposé entre autres dans Sur le chemin de Kṛṣṇa : la flûte et ses voies et La Bhakti d’une reine.

Ses séminaires sur l’épigraphie et l’iconographie du pays tamoul sont l’occasion de nombreuses discussions avec les étudiants et les collègues rencontrés, entre autres, à la 5e section de l’École pratique des hautes études à laquelle son enseignement est rattaché. Les échanges avec ses collègues archéologues de l’EFEO et son insertion dans le projet du Corpus des inscriptions khmères (CIK), constituent l’Asie du Sud-Est en horizon de recherche. La rédaction en chef d’Arts Asiatiques et le comité éditorial du Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient donnent à ces échanges tout le loisir de s’exprimer.

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