Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 900 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.
Religion et économie en monde marchand indien
Collection : Études thématiques
Numéro de collection: 21
Éditeur: Clémentin-Ojha (Catherine), Lachaier (Pierre)
Édition: EFEO
Année de parution: 2008
Statut : Disponible
45,00 €
ISBN-13 : 978-2-85539-657-6
ISSN : 1269-8067
Largeur : 18,5 cm
Hauteur : 27,5 cm
Poids : 0,75 kg
Nombre de pages : 240
Distributeur : EFEO Diffusion
Géographie : Asie
Langue : Français, Anglais
Lieu : Paris
Support : Papier
Description :
238 p., ill. n&b.
La plupart des études sur les marchands et industriels indiens tendent à négliger leurs pratiques religieuses bien que celles-ci soient communément associées à leurs activités. Comment idées et comportements religieux s’interpénètrent-ils dans les pratiques professionnelles concernées ? Les textes rassemblés dans ce volume proposent des éléments de réponse. Écrits par des indologues, des anthropologues et des spécialistes des sciences religieuses, ils examinent les formes traditionnelles de valorisation religieuse de la richesse ainsi que la manière dont les acteurs marchands de différentes croyances – hindoue, jaïne, musulmane, chrétienne – les perpétuent aujourd’hui dans le cadre de l’économie indienne moderne. Ils s’efforcent aussi de comprendre pourquoi les marchands sont souvent membres de groupements sectaires volontaristes, et si cela résulte d’une affi nité entre leurs activités et un ethos religieux particulier ou du bénéfi ce que leurs affaires tirent de telles affi liations. Ils traitent également des différentes formes de dons, les distinguant selon la façon dont on les suscite, les modalités de leur collecte, de leur remise ou de leur affectation, ou encore selon la qualité des donateurs et donataires. En adoptant ces différents points de vue, ce recueil d’articles rappelle qu’en Inde les sphères politico-économique, sociale ou religieuse ne sont pas nettement délimitées ou circonscrites.
Les auteurs suivront les recommandations, télécharger : Feuille de style [PDF 602 Ko].
Saigon (Vietnam), 1947
Membre de l'EFEO de 1991 à 2001
Catherine Clémentin-Ojha obtient un certificat d’études indiennes classiques (langue sanskrite) à Paris III-Censier en 1975, un diplôme de langue hindi à l’Inalco en 1976, une maîtrise ès lettres (ethnologie) en 1978, un doctorat de troisième cycle (ethnologie) en 1984 à Paris X-Nanterre, et une thèse d’habilitation à diriger les travaux à l’EHESS en 1997.
Elle intègre l’EFEO, en décembre 1991, en tant que chargée de recherche en anthropologie. Son domaine est plus particulièrement l’anthropologie religieuse de l’Inde :
– l’étude du monde hindou et des sectes du vishnouisme aux XIXe et XXe siècles (le monachisme féminin dans l’hindouisme sectaire et ses implications doctrinales et sociales ; la figure et le rôle du maître spirituel dans les sectes vishnouites ; le phénomène de la divinisation du maître spirituel ; le prosélytisme et la conversion dans l’hindouisme ; le patronage des sectes vishnouites dans le royaume de Jaipur au XIXe siècle et leur rapport avec le pouvoir séculier) ;
– l’étude du christianisme indien aujourd’hui (la situation de la communauté chrétienne indienne ; la mise en œuvre de la politique missionnaire « d’inculturation » dans l’Église catholique ; les tensions de l’institution ecclésiale écartelée entre son héritage occidental et son aspiration à s’insérer davantage dans une culture où prédominent des valeurs hindoues ; le rapport des théologiens indiens avec le Vatican).
Elle est également membre du Centre d’étude de l’Inde et de l’Asie du Sud (laboratoire CNRS) depuis 1986 et chargée d’enseignement à l’Inalco (hindouisme) et à l’Institut catholique de Paris (christianisme en Inde).
Au sein de l’EFEO, elle est représentante (de 1994 à 1997), suppléante (1998, 1999) élue des membres aux conseils scientifique et d’administration ; également membre du comité de rédaction du BEFEO depuis 1994.
Elle quitte l’EFEO en nov. 2001, nommée directrice d’études à l’EHESS.
Après avoir fait des études d'ingénieur (Écoles des hautes études industrielles, Lille, 1965-1969) et travaillé une dizaine d'années dans l'industrie chimique en France et en Suisse allemande, je travaille deux ans à Sangli, Maharashtra, au service d'une organisation non gouvernementale indienne (1980-1982). Revenu en France, je prépare un DEA d'ethnologie et soutient ma thèse de doctorat en anthropologie sociale en 1989 à l'EHESS (Réseaux marchands et industriels au Maharashtra. Castes, sous-traitance et clientélisme). Membre du Centre d'étude de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS, Paris), je fais connaître mon travail par divers séminaires et articles, et entre en septembre 1995 à l'EFEO où je suis affecté comme chercheur au centre de Pondichéry (1995-2001). Puis, basé à Paris, je poursuis mes recherches sur les réseaux marchands indiens, en particulier au Gujarate (Inde), mais aussi en France et au Portugal. Après avoir enseigné quelques années à Lyon, je donne un séminaire annuel à l’EHESS, Paris. Avec quelques collègues, je crée en 2004 dans le cadre de l’EFEO le groupe de travail Études gujarati et sindhi : sociétés, langue et cultures, qui organise des conférences mensuelles, dont les dernières séances m'amènent à m'intéresser à l'ethno-architecture.