Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 600 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.

Le Dasavatthuppakaraṇa

Collection : Monographies / PEFEO

Numéro de collection: 108

Éditeur: Ver Eecke [Filliozat] Jacqueline

Édition: EFEO

Année de parution: 1976

Statut : Disponible

21,00

ISBN-13 : 9782855390932

ISSN : 0768-3944

Largeur : 19,5 cm

Hauteur : 28 cm

Poids : 0,64 kg

Nombre de pages : 312

Distributeur : EFEO Diffusion

Géographie : Sri Lanka

Langue : Français, Pali

Lieu : Paris

Support : Papier

Description :

XVI + 296 p., 29 cm. français, pali, broché, non-massicoté

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Résumé

« Le Sahassavatthu, la Rasavāhinī, le Sīhaḷavatthu (dont nous préparons une traduction française) et le Dasavatthu que nous présentons ici, sont des recueils de contes bouddhiques à caractère édifiant, écrit en pāli et qui semblent appartenir à une même veine littéraire.
            Conservés de nos jours à Ceylan, en Birmanie et au Cambodge sous forme de manuscrits, ils ont donné lieu à différentes éditions (aujourd’hui épuisées), et traductions ou commentaires en singhalais. De brefs extraits de la Rasavāhinī sont traduits en allemand, des passages du Sahassavatthu sont cités en anglais dans le cadre d’anthologies de la littérature pali mais ces ouvrages paracanoniques restent en fait fort peu connus des orientalistes… »
Jacqueline Ver Eecke [Filliozat]

Table des matières

Introduction
 
Table des concordances
 
Liste des abréviations
 
I. Anuruddhatthera
 
II. Nāgadatta
 
III. Cittagahapati
 
IV. Mallikā
 
V. Piṇḍapātadāyakadevaputta
 
VI. Gopālaka
 
VII. Meṇḍakaseṭṭhi
 
VIII. Tatiyanāvukavimāna
 
IX. Ambavimāna
 
X. Upassaayadāyakavimāna
 
XI. Nandarāja
 
XII. Asandhimittā
 
XIII. Uppalavaṇṇā
 
XIV. Cūḷekasāṭakabrāhmaṇa
 
XV. Saṅkhabrāhmaṇa
 
XVI. Caṇḍappajjota
 
XVII. Ghosakadevaputta
 
XVIII. Mālinī
 
XIX. Sunikkhittaavimāna
 
XX. Paduminiyā pūjā
 
XXI. Uppaladevadhītā
 
XXII. Pītakavimāna
 
XXIII. Asokapupphadāyikadevadhītā
 
XXIV. Sālapupphadāyikā
 
XXV. Sumanā
 
XXVI. Dhūpadāyikavimāna
 
XXVII. Uracchadamālā
 
XXVIII. Mahāmāyādevī
 
XXIX Sugandhinīdevadhītā.
 
XXX. Piṭhadāyikavimāna
 
XXXI. Pallaṅkadāyakavimāna
 
XXXII. Khuddakaṇaḷakāradeputta
 
XXXIII. Jeṭṭhanaḷakāradevaputta
 
XXXIV. Aññataradevaputta
 
XXXV. Jotirasadevadhītā
 
XXXVI. Anụruddhatthera
 
XXXVII. Mahāsudaassanarāja
 
Index
 
Table des matières

À propos de l'éditeur

Ver Eecke [Filliozat] Jacqueline

Nogent-sur-Marne, 1942

Nommée membre en 1969

Fille de l'indianiste Jean Filliozat, Jacqueline Filliozat est confrontée très tôt à la culture indienne. Elle suit les classes du Collège français de Pondichéry tout en fréquentant l'Ashram de Sri Aurobindo où elle rencontre S. Karpelès qui va marquer sa vie. Elle s'initie aux diverses langues de l'Inde (tamoul, bengali, hindi, sanskrit) et à la danse de style bharatanâtyam qu'elle pratique quotidiennement une dizaine d'années dans la tradition d'un maître de Tanjore. En même temps que des études d'ourdou et de hindi à l'École des langues orientales de Paris en tant qu'auditeur libre, elle suit les cours de Ch. Vaudeville à la IVe section de l'École pratique des hautes études. Elle établit le fichier du fonds des imprimés indiens du Collège de France et s'exerce à la compilation en rédigeant quelques articles sur les littératures indiennes dans l'Encyclopaedia Universalis. Mais c'est en philologie bouddhique du Theravâda pâli qu'elle s'oriente finalement à 24 ans auprès du bouddhologue A. Bareau après avoir reçu les premiers rudiments au cours d'initiation au pâli par G. Martini.

Encouragée par un maître singhalais éminent, le Vénérable Walpola Rahula qui suit ses recherches pas à pas, elle prépare un diplôme en philologie pâlie à l'EPHE (IVe section) avec A. Bareau et entre à l'EFEO en 1969 comme chargée de recherche.

J. Filliozat lit une douzaine d'écritures indiennes et indochinoises dérivées servant à noter le pâli. Ses travaux désormais consacrés exclusivement à la philologie pâlie se développent en quatre thèmes de recherche :

- Éditions et transcriptions romanisées de textes pâlis paracanoniques inédits.

- Dépouillement systématique de documents manuscrits en pâli encore non catalogués dans les collections des bibliothèques européennes et asiatiques.

- L'art de l'enluminure des textes rituels avec sa Tabula ou Répertoire des textes pâlis dans les manuscrits illustrés de la péninsule Indochinoise constituant l'exemple abouti de sa recherche et de sa méthode.

- Codicologie pâlie. Création des outils de base : les écritures qui servent à noter le pâli, alphabet, étude des supports et des techniques, scribes et commanditaires, historiques des collections. Elle rédige le premier vocabulaire de codicologie pâlie. Ses travaux s'articulent sur ceux de ses collègues de l'École avec le catalogage des manuscrits pâlis du Fonds d'édition des manuscrits du Cambodge et l'étude codicologique de documents fondateurs d'écoles bouddhiques comme la « Lettre de Siam » à Sri Lanka.

Héritière d'une tradition d'humanistes, elle n'a de cesse de faire valoir la tradition scientifique de l'École. Elle installe la première banque de données informatisée de l'École pour la diffusion internationale des documents en pâli classés dans les bibliothèques européennes.

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