« Dans l’édition de 1603, le texte des conversations se trouve aux pages 1 à 75 (avec parfois quelques erreurs que nous avons rétablies) ; dans l’édition de 1707, il se trouve aux pages 52 à 138. Nous avons indiqué ces numérotations de part et d’autre d’un trait oblique, dans la marge de droite (Ex. : 1/52).
Pour faciliter les renvois des articles du lexique aux contextes, nous avons numéroté les conversations en chiffres romain de I à XII et les répliques de chacune des conversations en chiffres arabes.
Chaque réplique comprend quatre lignes :
1° La première ligne donne le texte (transcrit en caractères romains) de la traduction en néerlandais, imprimée en gothique dans l’édition de 1603.
2° La deuxième ligne donne le texte en ancien malais, qui, dans la même édition de 1603, figure en regard du texte néerlandais, mais en caractères romains. Nous avons veillé à conserver aussi exactement que possible, non seulement bien sûr l’orthographe, avec ses accents, mais encore la ponctuation.
Une série unique d’appels de notes par lettres (a), (b), etc., donne pour ces deux premières lignes les variantes de l’édition de 1707. Comme nous l’avons déjà dit dans l’introduction, nous indiquons les variantes du texte hollandais que lorsqu’elles influent sur le sens.
3° La troisième ligne est notre traduction du texte néerlandais de la première ligne. En italique, figurent les quelques mots malais (en transcription moderne) que nous y avons conservés (ex. : tjap ; sjahbandar). Quand le sens de cette traduction s’éloigne par trop de ce que nous pensons être le sens du texte vieux-malais, nous l’indiquons en note.
4° La quatrième ligne est une transcription en orthographe moderne (orthographe officielle d’Indonésie, dite orthographe Soewandi) du texte en ancien malais de la deuxième ligne. En italique, figurent les quelques mots de l’ancien malais (dans la transcription de Houtman) qui semblent ne plus figurer dans la langue moderne. Cette dernière ligne, qui n’est évidemment pas une traduction en indonésien (traduction qui aurait fait double emploi avec notre troisième ligne) vise à faciliter la lecture de la deuxième ligne, dont les mots, la plupart du temps encore usités de nos jours, se dissimulent parfois sous une transcription qui déroute… »