Tiruvannamalai : un lieu saint śivaïte du sud de l'Inde. T3.

 

Le projet d’étude du site śivaïte de Tiruvannamalai, entrepris par la section d’Histoire et ‘Archéologie de l’EFEO à Pondicherry dans les années quatre-vingt, est né d’un intérêt historique. L’ancienneté du lieu saint était attestée par un corpus épigraphique – corpus qui se révéla plus important que prévu lorsque, dès les premiers sondages, il fut découvert que seule une partie des inscriptions avaient été estampées par les services épigraphiques de l’Inde. La décision d’entreprendre une recherche d’ensemble sur le temple et son environnement fut en somme la conséquence logique de ce premier constat. Comme il s’agissait d’un lieu saint et d’une ville en pleine activité, d’un temple sans cesse rénové et agrandi au cours des siècles, d’autres approches disciplinaires étaient nécessaires pour prendre en compte non seulement le passé mais une dimension anthropologique et le souci des développements actuels.

 

En dépit d’une localisation dans une région peu riche et marginale, le lieu saint n’a jamais formé un système clos. Anciennement, le temple a été le foyer des relations socio-politiques entre les royaumes et la localité et a acquis en retour (par les dons de terre et les droits sur les villages) un rapport discontinu dans le temps et l’espace avec les régions environnantes. La position de Tiruvannamalai au croisement de routes commerciales (et militaires) n’est pas indifférente à sa permanence et sa vitalité. Aujourd’hui, malgré le déplacement des voies principales de communication et le contrôle politico-administratif de l’État moderne, une corrélation relative demeure entre la région qui avait des liens historiques avec Tiruvannamalai et l’aire actuelle d’influence religieuse du lieu saint et d’attraction socio-économique de la ville. Une complémentarité, et non une stricte séparation des fins religieuses et politiques, perdure entre le temple et la ville dans le recroisement de réseaux de relations de divers ordres. Dans les cycles des rites et des fêtes de Tiruvannamalai, reconnu comme l’un des principaux lieux saints du Tamilnad où sans cesse le mythe est réactualisé, le passé du site reste toujours en devenir.

 

Cinq volumes couvrent toutes les dimensions de l’analyse monographique de Tiruvannamalai, un lieu saint śivaïte du Sud de l’Inde

Présentation

Table des figures et tableaux

Table des photographies

Translittération des termes sanskrits et tamouls, et convention

 

 

  I. Le cycle calendaire hindou

  II. Le calendrier annuel du temple de Tiruvannamalai

     1. Culte quotidien

     2. Culte des jours spéciaux de la semaine

     3. Culte de certains jours (tithi) du mois lunaire et fêtes associées

     4. Cultes annuels et associés aux mois luni-solaires

  III. Le culte

     1. Les rituels quotidiens

     2. Les pūjā aux mūlavar

  IV. Du culte quotidien à la fête

     1. Les divinités fêtées

     2. Structure du calendrier des fêtes

 

  I. Le brahmotsava, caractéristiques et déroulement

     1. Le brahmotsava dans le calendrier rituel d’un temple

     2. Déroulement et strucutre d’un brahmotsava

     3. Au jour le jour – processions et célébrations diverses

     4. Le parcours des chars (rathotsava ou tam. tēr-ōṭṭam) et la chasse

     5. Le bain final et autres rituels

     6. Remarques

  II. Le brahmotsava de Kāttikai et la célébration de Mahādīpa

     1. Rituels de préparation et d’entrée

     2. La salle de sacrifice (yāgaśālā) – installation et culte du drapeau

     3. premier jour du brahmotsava

     4. Analyse – rites préliminaires, d’entrée et de sortie

     5. Processions, parcours des chars et rituels associés

  III. Le dixième jour, la fête du Feu de Kāttikai et le bain final (tīrthavārī) du brahmotsava

     1. Préparation de la fête de Kāttikai et fin du brahmotsava

     2. La fête du Feu – apothéose et repos

  IV. Récapitulation

 

   I. Le Tiruvūḍal, ou la sainte querelle

     1. Déroulement de la fête

     2. Analyse

     3. Origine du Tiruvūḍal

  II. Les Tīrthavāri de tai et māci

     1. Les bains sacrés de Manalurpettai et de Kalasapakkam

     2. Tai Pūsam et Māci Magam

  III. La nuit de Mahāśiva

     1. Le mythe de Śivarātri

     2. Les fêtes d’Aṅgalammaṉ

     3. Analyse

   IV. Paṅguṉ Uttaram, le mariage divin

     1. Déroulement du mariage

     2. Analyse

  V. Cittirai, Vasanta, la fête du printemps

     1. Déroulement de Vasanta

     2. Analyse

  VI. Vers le solstice d’été – Vaikāci et Āṉi

 

   I. Āḍi et la Déesse

     1. Le brahmotsava de Āḍi Pūram

     2. Autres célébrations de la déesse

   II. Histoires de saints en Āḍi et Āvaṇi

     1. Sundaramūrti Nāyaṉār

     2. Aruṇagirinādar

     3. Āvaṇi Mūlam - Māṇkkavāsagar

    III. Intermèdes

   IV. Restauration de l’ordre des mondes des démons et des dévots

     1. La victoire de de la Déesse, la Navarātri d’automne en Puraṭṭāci

     2. Aippaci – anticipation de l’ordre et de la prospérité

     3. Skanda et le meutre des Asura

  V. Apologue cosmique

Kārttikai et Margāḻi, la fin des temps

 

Postface

Annexes

Index

Bibliographie

 

Règle pour le culte quotidien dans un temple

 

Introduction

 

Culte quotidien dans un temple

  I. Arrivée au temple

  II. Transformation de l’officiant en Śiva (śivīkaraṇa)

  III. Culte du gardien du Domaine (kṣetrapālapūjā) et requête

  IV. Culte de la Chambre à Coucher (śayanālayapūjā)

  V. Culte de l’aube (uṣaḥkālapūjā)

  VI. Ablutions bénéfiques (śrīmajjana)

  VII. Culte du matin (kālasaṃdhipūjā)

  VIII. Culte intermédiaire (upasaṃdhipūjā)

  IX. Culte du milieu du jour (mādhyāhnikapūjā)

  X. Repas (bhojana) [du prêtre]

  XI. Culte du soir (pradoṣakāla-pūjā)

  XII. Protection du soir (sāyaṃrakṣā)

  XIII. Culte de la nuit (ardhayāma-pūjā)

  XIV. Culte du Kṣetrapāla

 

Index

Bibliographie