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Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.

Mémoires de l'Inde

Charlotte SCHMID

Collection : Coéditions

Numéro de collection: 23

Éditeur: Schmid (Charlotte)

Édition: Magellan & Cie

Année de parution: 2021

Statut : Disponible

20,00

ISBN-13 : 9782855392523

Largeur : 23.5 cm

Hauteur : 17 cm

Poids : 0.38 kg

Nombre de pages : 64

Distributeur : EFEO Diffusion, Magellan & Cie

Géographie : Inde, Asie du Sud

Langue : Français

Lieu : Paris

Support : Papier

Description :

17 x 23,5 cm, 64 p., ill., en français

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Résumé

« Tout était à faire, depuis le déchiffrement de la jungle jusqu'aux savantes épigraphies, depuis le travail du terrassier jusqu'aux patientes re cherches de bibliothécaire. Car il fallait en ces temps désormais historiques, jouer à la fois le rôle de l’explorateur au sein d’une nature à la terrible exubérance et celui de l’archéologue, capable d’identifier les vestiges retrouvés ou de lire les inscriptions lapidaires bientôt recueillies par centaines. » René Grousset

La Mission archéologique permanente de l’Indochine installée à Saigon, fondée en décembre 1898, a été rebaptisée École française d’Extrême-Orient le 20 janvier 1900. Son siège est alors transféré à Hanoi. Très rapidement, les premiers chercheurs, archéologues, architectes, épigraphistes…, ont ressenti le besoin de compléter les notes et les croquis par la photographie. Dès le début du XXe siècle, ces images exceptionnelles, rassemblées aujourd’hui dans les photothèques de Paris et Pondichéry, ont constitué d’abord un formidable outil de travail, proposé ici comme le témoignage d’une époque.

À propos de l'éditeur

Schmid (Charlotte)

Archéologie du monde indien

Les séjours en Inde de Charlotte Schmid marquent les étapes principales de son parcours de recherche. Son affectation, en septembre 1999, dans le centre EFEO de Pondichéry articulent ainsi deux volets scientifiques correspondant à deux espaces de la péninsule Indienne, le Nord et le Sud, qui s’entrelacent dans sa recherche aujourd’hui. Après un Essai de définition d’une culture coloniale, la Bactriane grecque d’après les données archéologiques et les textes, portant sur le matériel d’Aï Khanoum, la plus importante colonie grecque d’Asie Centrale fouillée à ce jour – ce qu’on appelle grec, indien, centre-asiatique, nomade, envahisseur… comment le nomme-t-on ainsi –, des études classiques (grec, latin, École du Louvre), l’apprentissage du sanskrit et la lecture de La Grande Route de l’Inde de Bactres à Taxila d’Alfred Foucher, l’ont convaincue de la nécessité du contact avec le terrain. Son doctorat, dirigé par le professeur Gérard Fussman qui l’avait inspiré, porta donc sur les premières représentations figurées en Inde septentrionale d’une divinité de la bhakti hindoue, Kṛṣṇa ; son affectation à Pondichéry l’a menée vers des recherches sur l’apparition des divinités de bhakti dans le pays tamoul.

Si elle s’est engagée sur la route de l’Inde, c’est qu’elle mène à un pays accessible (où elle a séjourné dès 1990), qui offre un terrain privilégié pour l’étude croisée d’un double corpus, textes et matériel archéologique au sens large, tel celui mené à Mathurā. Aujourd’hui ville indienne de taille moyenne dont les cultes krishnaïtes ont forgé l’identité culturelle durant les derniers siècles, Mathurā abrite une mosquée du XVIIe siècle tandis que des vestiges jaïns, bouddhiques et çivaïtes en attestent l’importance artistique et cultuelle dès les environs de notre ère. C’est une ville qui pèse son poids de mythe. Dans le contraste entre une documentation ancienne et matérielle et la profusion des documents modernes et contemporains de tous types, la force du lien qui, dans les textes, fait de Kṛṣṇa l’enfant de Mathurā pose la relation entre le dieu et la ville comme une construction sur les conditions de laquelle C. Schmid s’est interrogée dans Le Don de voir, premières représentations krishnaïtes de la région de Mathurā.

À cette problématique du rapport entre le texte et l’archéologie dans la partie nord de la péninsule font écho les recherches menées dans des espaces différents et sur des périodes plus documentées, avec l’affectation en Inde du Sud pendant quatre ans au centre EFEO de Pondichéry. Ce centre lui a donné accès à un terrain autre, dont celui d’un travail avec des lettrés traditionnels, et C. Schmid a commencé l’étude des données tamoules. Affectée à Paris depuis 2003, elle y poursuit des recherches sur la représentation figurée des divinités de l’hindouisme en Inde ancienne que nourrissent le savoir des lettrés traditionnels et la documentation archéologique (monuments, sculptures, inscriptions). Des temples in situ, pourvus de dizaines d’inscriptions et de sculptures en place, élevés entre le VIe et le XIIe siècle, et l’ensemble des textes qui s’y rapportent, de caractère le plus souvent dévotionnel, constituent la base d’un travail exposé entre autres dans Sur le chemin de Kṛṣṇa : la flûte et ses voies et La Bhakti d’une reine.

Ses séminaires sur l’épigraphie et l’iconographie du pays tamoul sont l’occasion de nombreuses discussions avec les étudiants et les collègues rencontrés, entre autres, à la 5e section de l’École pratique des hautes études à laquelle son enseignement est rattaché. Les échanges avec ses collègues archéologues de l’EFEO et son insertion dans le projet du Corpus des inscriptions khmères (CIK), constituent l’Asie du Sud-Est en horizon de recherche. La rédaction en chef d’Arts Asiatiques et le comité éditorial du Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient donnent à ces échanges tout le loisir de s’exprimer.

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