Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 900 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.

Études épigraphiques sur le pays Cham

George COEDES, Louis Finot, Édouard Huber, Paul MUS

Collection : Réimpressions

Numéro de collection: 7

Éditeur: Jacques (Claude)

Édition: EFEO

Année de parution: 1995

Statut : Disponible

27,00

ISBN : 2-85539-557-7

ISBN-13 : 9782855395579

ISSN : 1160-3526

Largeur : 16 cm

Hauteur : 24 cm

Poids : 0,75 kg

Nombre de pages : 336

Distributeur : EFEO Diffusion

Géographie : Vietnam

Langue : Français

Lieu : Paris

Support : Papier

Description :

336 p., ill., 24 cm.

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Résumé

Les royaumes chams, installés au long de la côte du Viêt Nam actuel, depuis le cap Bùng-qui jusqu’à la proximité de Saigon, parfois unis en un empire fragile, ont souvent été les rivaux du puissant empire Khmer, dont ils sont même parvenus à conquérir la capitale en 1177. Ils ont disparu à la suite de la migration des Vietnamiens vers le sud de la péninsule indochinoise.
Les temples nous ont laissé un bon nombre d’inscriptions, en sanscrit et en cham, dont August Barth, Abel Bergaine, et aussi Etienne Aymonier, ont commencé l’étude il y a plus d’un siècle, suivis par Louis Finot, Edouard Huber, George Coedès et même Paul Mus.
 
Ces études ont malheureusement été interrompues il y a longtemps (1928), laissant à publier un grand nombre d’inscriptions inédites, et les autres à relire. Ce n’est pourtant pas que ces textes manquent d’intérêt : ils couvrent même une période plus longue que ceux du pays khmer ; mais les chercheurs sont peu nombreux et sont allés plus volontiers vers l’épigraphie khmère, peut-être plus facile, et gravée sur des monuments plus majestueux.
 
C’est pour faire revivre cet intérêt que nous proposons aujourd’hui une réédition de l’ensemble des articles parus dans le Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient. Ces articles sont indispensables aux historiens de l’Asie du Sud-Est. Puissent-ils attirer la curiosité des jeunes chercheurs !

Table des matières

Avant-propos
 
I. – Articles de Louis FINOT :
 
Notes d’épigraphie I : Deux nouvelles inscriptions de Bhadravarman Ier
Notes d’épigraphie III : Stèle de Çambhuvarman à Mi-so’n
Notes d’épigraphie V : Pāṇḍuraṅga
Notes d’épigraphie VI : Inscriptions du Quang Nam
Notes d’épigraphie XI : Les inscriptions de Mi-so’n
Notes d’épigraphie XII : Nouvelles inscriptions de Põ Klauṅ Garai
Notes d’épigraphie XIV : Les inscriptions du musée de Hanoi
Notes d’épigraphie XV : Les inscriptions de Jaya Parameçvaravarman Ier, roi du Champa
Notes d’épigraphie XIX : Une nouvelle inscription de Prakaçadharma
L’inscription de Chièm-so’n
 
II. – Études indochinoises d’Edouard HUBER
 
I – La légende du Rāmāyana en Annam
II – « Thil » ou « Thei »
III – Le clan de l’Aréquier
IV – Padāti, « char » ou « fantassin »
VII – Nouvelles découvertes archéologiques en Annam
VIII – La stèle de Hué
IX – Trois nouvelles inscriptions du roi Prakaçadharma du Campa
XI – L’inscription bouddhique de Rôn (Quáng-Bình)
XII – L’épigraphie de la dynastie de Dòng-du’o’ng
 
III. – Articles divers
 
Note sur deux inscriptions du Champa
L’inscription à Vâlmîki de Prakaçadharma (Trà-kiêu)
 
Index des inscriptions publiées
Index des noms propres
Index des mots chams
Table des planches

À propos de l'éditeur

Jacques (Claude)

Marboz (Ain), 1929

Membre de l'EFEO de 1963 à 1973

Étudiant à Lyon, Claude Jacques suit les cours d’Armand Minard, qui lui propose, au début de 1955, d’être l’un des assistants de Pierre Dupont, auquel le gouvernement birman vient de confier la création d’un institut d’archéologie à Rangoun. Il accepte, mais, quelques mois plus tard, P. Dupont meurt à Bangkok et le projet est abandonné. Armand Minard lui conseille alors d’aller poursuivre ses études orientales à Paris et d’y rencontrer Jean Filliozat. Claude Jacques suit notamment les cours de Louis Dumont, Jean Filliozat, Paul Mus et Louis Renou.

Jean Filliozat l’envoie à l’Institut français de Pondichéry (section d’Indologie), où il reste de 1959 à 1961. Il y rencontre Bernard Philippe Groslier en 1959, qui lui conseille de se diriger vers l’épigraphie du Cambodge, dont le maître, George Cœdès, est déjà fort âgé. C’est ainsi qu’en septembre 1961, il se rend au Cambodge comme chargé de cours à la Faculté des Lettres de Phnom Penh. Il est bientôt membre de l’EFEO. En 1965, il participe à la création de la Faculté d’Archéologie et y est professeur jusqu’en 1970, année où il quitte le Cambodge pour Paris, non sans avoir effectué une mission de 3 mois en Indonésie (mai-aôut 1970) à la demande de Jean Filliozat.

Chargé de conférences à l’École pratique des hautes études (section des sciences historiques et philologiques) depuis 1964, il donne ses conférences à Phnom Penh, puis à Paris ; il est élu Directeur d’études à cette même École en 1973.

Il participe en 1988 à la création de l’Association des Amis d’Angkor, dont il est le secrétaire général de 1988 à 1993. Le Directeur général de l’Unesco, M. Federico Mayor, lui demande alors d’être son conseiller spécial pour Angkor et le Cambodge ; il le reste jusqu’au départ de F. Mayor et devient alors conseiller scientifique auprès du sous-directeur général pour la culture à l’Unesco.

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