Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 900 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.
De l'exploration à la recherche (1866-1957)
Collection : Publications hors série de l'École française d'Extrême-Orient
Numéro de collection: 38
Éditeur: Lorrillard (Michel)
Édition: EFEO
Année de parution: 2012
Statut : Disponible
20,00 €
ISBN-13 : 9782855391243
Largeur : 19 cm
Hauteur : 26 cm
Poids : 0,6 kg
Nombre de pages : 192
Distributeur : EFEO Diffusion
Géographie : Cambodge, Laos
Langue : Français
Lieu : Vientiane
Support : Papier
Description :
192 p., 19 cm x 26 cm.
Préface de S.E.M. Yves Carmona, ambassadeur de France au Laos
Préface de M. Khankham Kenboutta, directeur du DPV
Introduction
La commission d’exploration du Mékong et Vat Phu : les premières descriptions
Louis de Carné, « Les monuments de Bassac », Voyage en Indo-Chine et dans l’Empire chinois (1872)
Francis Garnier, « Ruines de Wat Phou », Voyage d’exploration en Indo-Chine (1873)
Jules Harmand, « Bassac – les ruines de Wât-Phou », Le Tour du monde XXXVIII (1879)
« Les monuments anciens des bords du Mé-Khong », Annales de l’Extrême-Orient I (1879)
Étienne Aymonier, « La région de Bassak », Le Cambodge II, Les provinces siamoises (1901)
Louis Finot, « Vat Phou », BEFEO II-3 (1902) Étienne Lunet de Lajonquière « Laos français », Inventaire descriptif des monuments du Cambodge II (1907)
Léon de Beylié, « Les palais hindous du Cambodge et du Champa », L’architecture hindoue en Extrême-Orient (1907)
Henri Parmentier, « Le groupe de Vat Phu », BEFEO XII (1912)
« Complément à l’inventaire descriptif des monuments du Cambodge », BEFEO XIII-1 (1913)
« Cours supérieur du Mékong », L’art khmèr primitif (1927)
« Le temple de Wät Ph’u », L’art khmèr classique (1939)
Henri Marchal, Le temple de Vat Phou (1957)
Les chroniques du Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient BEFEO I-2, 1901 ; BEFEO XXIII, 1924 ; BEFEO, 1931 ; BEFEO XXXIII-1, 1934 ; BEFEO XXXVII, 1938
Bibliographie
Moselle, 1965
Membre de l'EFEO depuis 1997
Après des études d'histoire et d'histoire de l'art à Strasbourg (1983-1987), puis de civilisations et de langues lao et khmère à l'Inalco (1987-1989), Michel Lorrillard part au Laos où il entreprend une analyse comparative des chroniques lao, objet de sa thèse de doctorat à l'EPHE (1995). Il complète sa formation par un apprentissage du sanskrit à Freiburg et à Strasbourg (1997-1998). Entré à l'EFEO, il est nommé directeur du centre de Chiang Mai (1999-2000), puis directeur du centre de Vientiane (2000-2011). Il poursuit actuellement ses recherches en France et enseigne à l'Inalco.
D'abord circonscrites aux textes sur olles relatifs à l'histoire des royaumes lao (XIVe-XIXe siècle), les recherches de Michel Lorrillard s'élargissent rapidement à d'autres types de sources - en particulier les inscriptions de l'aire tai-lao (Sukhothai, Lan Na, Lan Xang) - et à des thématiques plus précises, comme celle de l'impact du bouddhisme sur le développement des sociétés dans la vallée moyenne du Mékong. La nécessité de commencer par identifier les matériaux utiles à la connaissance historique l'amène à enquêter de façon systématique, avec ses collaborateurs lao du centre EFEO de Vientiane, dans tout le territoire du Laos et dans le nord-est de la Thaïlande entre 2001 et 2009. Ces travaux conduisent à la découverte de nouveaux documents (manuscrits, inscriptions, vestiges archéologiques), mais permettent surtout d'acquérir une vision renouvelée du terrain et de ses implications.
Les travaux de Michel Lorrillard visent actuellement à mieux définir la géographie historique du bassin inférieur du Mékong. Les découvertes dans les provinces centrales et méridionales du Laos de nombreux sites et vestiges relevant des cultures anciennes khmères (préangkorienne, angkorienne) et mône éclairent progressivement une histoire jusqu'à présent négligée, celle de l'Asie du Sud-Est continentale entre le Ve et le XIIIe siècle. Elles permettent également de mieux percevoir le phénomène de transition avec les sociétés protohistoriques (non encore « indianisées »), ainsi que le substrat culturel à partir duquel les civilisations du 2nd millénaire ont pu se développer.