Le catalogue des Éditions de l'EFEO, riche d'environ 900 titres, propose des publications portant sur l'Asie, depuis l'Inde jusqu'au Japon, et couvrant un large spectre disciplinaire en sciences humaines et sociales (archéologie, histoire, anthropologie, littératures, philologie, etc.).
Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.
Montréal (Canada), 1969
Membre de l'EFEO depuis 2006
Luca Gabbiani a étudié l’histoire et le chinois à la faculté des Lettres de l’université de Genève, dont il est diplômé en 1993, après un séjour d’une année à Taiwan. Il obtient son DEA d’histoire et civilisations de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales en 1995, puis son doctorat auprès de la même institution en 2004. Entre temps, il a occupé pendant deux ans le poste d’assistant de la section de chinois de l’université de Genève (1995-1997), puis a effectué trois années de recherches à Pékin (1997-2000) avant d’être ATER au Collège de France entre 2001 et 2003.
Après une année et demie de séjour post-doctoral à l’université de Tokyo (2004-2005), il est recruté comme maître de conférences par l’Institut d’études politiques de Strasbourg, où il enseigne l’histoire contemporaine et l’histoire chinoise entre 2005 et 2007. Élu membre de l’École française d’Extrême-Orient en 2006, il est actuellement affecté au centre de Taibei (Taiwan).
Ses recherches portent sur l’évolution des institutions de gouvernement en Chine entre la fin de l’ère impériale et les premières décennies de la période républicaine. Dans sa thèse, il a étudié le dispositif d’administration de la ville de Pékin entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, décrivant notamment en détail le processus de modernisation de celui-ci entamé au cours de la dernière décennie du régime impérial (1901-1911). Grâce à l’exploitation des sources variées – épigraphie, littérature, cartographie, archives administratives, etc. –, il a pu proposer une forme d’histoire sociale des institutions locales, en même temps qu’un tableau de la vie quotidienne dans la capitale chinoise à la fin du régime impérial. Ses intérêts le portent maintenant à étudier les transformations des instances centrales du gouvernement chinois entre le XIXe siècle et les années 1930, plus particulièrement dans le domaine de la justice et de la procédure judiciaire.
Au fil des ans, il a été conduit à collaborer à divers programmes de recherche internationaux d’envergure, parmi lesquels « Official Handbooks and Anthologies of Imperial China: A Descriptive and Critical Bibliography » dirigé par Pierre-Étienne Will (Collège de France), « Supplices chinois/Chinese torture : Approche iconographique, historique et littéraire d’une représentation exotique » dirigé par Jérôme Bourgon (CNRS, Institut d’Asie orientale) et « Épigraphie et mémoire orale des temples de Pékin – Histoire sociale d’une capitale d’empire » dirigé par Marianne Bujard (EFEO). Il est membre associé du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (EHESS, CNRS). Il a été membre du conseil de l’Association française d’études chinoises de 2002 à 2004 et éditeur assistant de la revue Études chinoises de 2000 à 2004 .