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Ces publications, si elles s'adressent d'abord à la communauté scientifique, intéressent également un public attiré par les civilisations et sociétés d'Asie.

Inscriptions du Cambodge, Volume 7

George COEDES

Collection : Textes et documents sur l'Indochine

Numéro de collection: 3.7

Éditeur: Coedès (George)

Édition: EFEO

Année de parution: 1964

Statut : Disponible

26,00

ISBN-13 : 9782855395227

ISSN : 0768-2530

Largeur : 19 cm

Hauteur : 28 cm

Poids : 0,56 kg

Nombre de pages : 206

Distributeur : EFEO Diffusion

Géographie : Cambodge

Langue : Français

Lieu : Paris

Support : Papier

Description :

206 p., ill., 29 cm.

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Résumé

Ce VIIe volume des Inscriptions du Cambodge contient les inscriptions découvertes depuis la publication du VIe en 1954. Bon nombre de ces inscriptions nouvelles ont été trouvées en territoire siamois, et je tiens à remercier ici le Service archéologique du département des Beaux-Arts de Thailande d’avoir bien voulu me signaler leur découverte et de m’en avoir envoyé des estampages.
 
A ces inscriptions nouvelles, j’en ai ajouté d’autres, connues depuis longtemps, qui étaient restées inédites pour diverses raisons : absence ou mauvaise qualité des estampages, difficultés de déchiffrement. La publication des inscriptions utilisables actuellement connues se trouve ainsi achevées.
 
Pour parfaire ce travail, il reste à donner dans un VIIIe volume une liste chronologique des inscriptions datées, un index des noms propres de toutes les inscriptions publiées ici et ailleurs depuis les débuts des études d’épigraphie cambodgienne, et une nouvelle édition mise à jour de l’Inventaire des inscriptions. C’est ce que j’espère réaliser dans un proche avenir.
 
A la différence des volumes précédents dans lesquels les textes étaient, à l’intérieur de chaque volume, présentées autant que possible dans l’ordre chronologique, les inscriptions de ce VIIe volume suivent l’ordre numérique de mon Inventaire, de telle sorte que les premières sont les plus anciennes connues (en fait, depuis l’époque d’Aymonier), et les dernières sont les plus récemment signalées à mon attention.

Table des matières

Introduction
Stèle brisée de Kděi Aṅ
Stèle de Práḥ Vihār Kŭk
Kralằñ Thoṃ
Vằt Phnou
Stèle de Prêk Krabau
Inscriptions de Práḥ Non
Dalle de Bantãy Prei Nokor
Stèle de Tûol Kôk Pràsàt
Piédroit de Pràsàt Kŏṃbŏt
Práḥ Thãt Khvàv
Piédroit de Bànan
Inscription de Pràsàt Snèṅ
Socle de Tŭ’k Čô
Piédroit de Pràsàt Roluḥ
Stèle de Pràsàt Tà Siev
Piédroits de Vằt Khnàt
Stèle de Ban Khamoy
Stèle de Pràsàt Tà Mãn Thoṃ
Stèle de Trapẵṅ Kramal
Piédroits de Nom Văn
Inscriptions de la province de Ch’aiyaaph’um
Stèle martelée de Kŭk Práḥ Kŏt
Piédroit de Pràsàt Práḥ Khsèt
Socle de Trapẵṅ Sèḥ
Inscriptions de la province de Kalasin
Stèle du Bàphûon
Fragments d’inscription du Phnoṃ Dà
Piédroit de Pràsàt Dàn
Piédroits de la tour S de Pràsàt Trapằṅ Ropou
Stèle de Ban T’at T’ong
Vằt Saaṅ
Vằt Bànak
Cuve à ablutions de Pra’ḥ Thãt Prei Čŏṅ Srŏk
Inscriptions de Pràsàt Běṅ Sud
Conque en bronze de Práḥ Khằn
Inscription de Tûol Vằt Čàs
Buddha de Tûol Práḥ Thãt
Stèle de Trapẵṅ Dón Mãs
Borne de Kôk Srŏk
Fragment d’inscription de Vat Ph’u
Triade de bronze du Vằt Pô Vãl
Nouvelles inscriptions de P’imai
Dalle de Vằt Saṃròṅ
Stèle de Nông P’ang P’uey
Piédroits de Pràsàt Kôk Čak
Support de miroir en bronze de Văt Ph’u
Piédroit du Bàphûon
Inscription d’origine inconnue
Dalle de Khau Sra Chêng
Fragment inscrit de Práḥ Khằn (Kŏṃpoṅ Svày)
Support de miroir de Prasat Hin K’ok Prasat
Vases tripodes de Văt Ban Nasam
Nouvelles inscriptions de Si T’ep
Inscriptions de Văt Si Th’at Prămănch’a
Inscriptions de la province de Khon Kên
Inscriptions sur un Buddha du Musée de Korat
Stèle de Văng Chănt’ărăkăsem (Ayuth’ya)
Stèle de Pràsàt Běṅ
Inscription de Prasat Ph’um P’on
Stèle provenant de la province de Prachinburi
Inscription provenant de la province de Sukhot’ai
Index

À propos de l'éditeur

Coedès (George)

Paris, 1886 - 1969

Membre de l'EFEO de 1911 à 1929, directeur de 1929 à 1947

George Cœdès se destinait à une carrière de professeur d'allemand. Obtenant dès l'âge de 19 ans une licence d'enseignement, puis, en 1906, un diplôme d'études supérieures, il enseigne cette langue au lycée Condorcet dès 1908, juste après un séjour d'un an en Allemagne et avant deux ans de service militaire. Pourtant, c'est par un coup de foudre pour des stèles admirées au musée que sa vie sera déterminée. Il suit les cours de l'École pratique des hautes études, où il apprend le sanskrit et le khmer. À 18 ans, il publie dans le BEFEO son premier article sur une inscription du Cambodge en khmer et en sanskrit.

En 1911, à la fin de son service militaire, G. Cœdès obtient son diplôme de l'EPHE, est nommé à l'EFEO en octobre, et s'embarque pour le Cambodge en novembre. Au cours de brefs séjours à Bangkok, il noue des liens avec le Prince Damrong, qui finit par lui demander d'assumer la charge de Conservateur de la Bibliothèque nationale du Siam. Il y est détaché par l'EFEO à partir de 1918.

Marié à une artistocrate khmère, mais devenu fonctionnaire siamois, il s'applique à moderniser les méthodes de la bibliothèque Vajirañâna de Bangkok, à l'alimenter en sources européennes, à organiser les collections de stèles et à susciter un inventaire des inscriptions dans l'ensemble du Siam, dont il publie un premier recueil en 1924. Cette même année, une proclamation royale crée un Service archéologique chargé de la conservation des monuments anciens, qui se voit placé sous la responsabilité de la bibliothèque dont G. Cœdès est justement le conservateur. Le traducteur en cabinet qu'il a surtout été a ainsi l'occasion d'aller sur le terrain. Il est déjà une figure bien connue du tout Bangkok : membre du conseil, éditeur du Journal, puis président de la Siam Society, il écrit dans les journaux, remplit les fonctions de secrétaire du Comité de l'Alliance française au Siam, ainsi que de l'Assistance française aux œuvres de Guerre, fait partie des membres du Royal Bangkok Sports Club et devient même secrétaire général de l'Institut royal du Siam.

L'année 1929 met fin à treize années de séjour au Siam, dont il dira qu'elles furent les plus heureuses de sa vie : il part pour Hanoi assumer ses nouvelles fonctions de directeur de l'EFEO, qu'il n'abandonnera qu'en 1947 pour prendre sa retraite.

Jusqu'à cette époque, s'il a surtout déchiffré des inscriptions anciennes, il n'a dédaigné ni l'histoire de l'art, ni l'histoire des langues, ni l'histoire tout court, produisant même, en 1918, un article séminal sur l'empire des mers du Sud, Srivijaya. Les longs séjours au Cambodge et au Siam lui ont permis de connaître de près deux pays qu'il appellera « hindouisés » ou « indianisés », et il va maintenant passer près de 20 ans dans un troisième pays d'Asie du Sud-Est, le Vietnam. Il s'installe à Hanoi au début de 1930.

G. Cœdès développe à Hanoi des services - bibliothèque, laboratoire photographique, musée - à la mesure de l'importance que l'institution acquiert. Il excelle dans l'art d'en faire connaître l'activité par des conférences, par les Cahiers de l'EFEO, et par de courts articles de vulgarisation paraissant parfois dans plusieurs périodiques. Il fait écho à la recherche scientifique internationale grâce à de nombreux comptes rendus de lecture qu'il publie dans le BEFEO.

G. Cœdès est surpris par la guerre alors qu'il se trouve en congé administratif en France et que Paul Mus le remplaçe à Hanoi. Rappelé en Indochine, il y arrive le 4 novembre 1939. Il s'emploie à garder un profil obéissant aux yeux de l'Amiral Decoux, tandis que deux de ses fils sont mobilisés en France et que son adjoint va revenir comme envoyé du général de Gaulle auprès de la résistance indochinoise.

Malgré - ou à cause de - ces temps difficiles, fort de sa connaissance de l'épigraphie de toute l'Asie du Sud-Est, il met au point une première version d'une synthèse historique pionnière sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est, l'Histoire ancienne des États hindouisés d'Extrême-Orient qui paraît à Hanoi en 1944. Sous un titre légèrement différent, elle sera appelée à un grand succès international après la guerre, alors que les enseignements universitaires sur l'Asie du Sud-Est connaissent un développement sans précédent.

La guerre finie, G. Cœdès rentre en France et, en 1947, prend sa retraite de directeur de l'EFEO. Il devient Conservateur du musée d'Ennery et le reste jusqu'à sa mort. En 1947-1948, il est professeur d'ethnographie à l'École supérieure d'anthropo-biologie. De 1947 à 1951, il assure des cours à l'École nationale des langues orientales vivantes. Honoré de nombreuses décorations françaises et étrangères, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer depuis le Ieroctobre 1948, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres en 1958 et reçoit l'épée de membre de l'Institut en 1959. Il est élu président de la Société asiatique en 1964. Il s'éteint en 1969, à l'âge de 83 ans.

Formé à la rigueur de l'épigraphie, G. Cœdès a produit l'œuvre monumentale des Inscriptions du Cambodge (8 vol.) et peut être aussi considéré comme le père de l'épigraphie thaïe. Philologue, il a exploré les chroniques religieuses du Siam et proposé une première histoire de l'alphabet thaï. Archéologue, il a élaboré des descriptions de détail, tout autant qu'il a formulé des hypothèses d'ensemble. De la génération tenant de l'orientation classique de l'histoire, il était néanmoins ouvert aux perspectives d'une histoire sociale, sans avoir pu lui-même la développer.

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